2000/2006 - Le chaos-germe comme départ de chaque oeuvre
Déménage à Paris en février 1998, avec une continuité de recherches où les accidents fortuits dans l'atelier trouvent leur rédemption, s'élevant au-dessus de leur nature aléatoire pour devenir des éléments essentiels, des fragments de vérité tissés dans la trame de la peinture. Pourrait-on oser y voir des similitudes conceptuelles avec les aplats des épanchements des figures de Francis Bacon, ou avec les projections ou autres jets d'eau éruptifs de ce dernier?
Ces débordements, ces éclats d'imprévu, ne sont pas de simples manifestations chaotiques. Ils révèlent la profondeur de l'expérience artistique, affirmant que la peinture, tout comme les matériaux synthétiques des temps passés et futurs, est bien plus qu'une simple expression de la logique rationnelle. Ils témoignent de leur soumission à l'ordre spécifique de la toile, à sa structure matérielle intrinsèque, se conformant volontiers à l'aplatissement imposé par la peinture.